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Age: 20 ans physique, réel 52 ans né le 5 février 1971.

Espèce: Vampire.

Orientation sexuelle et Situation : Bisexuel et Célibataire.

Activité : Fait parti d'un gang anarchiste.

Quartier: Sud de Kyoto.

Membre de "Cœur à prendre", "Like a Man", "Love & Free".

++ CC de Jae.
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Liens:

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  • Bao Huang : Grand frère.

young successful couple, man and woman vector line icon, sign, illustration on background,

Facts:

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  1. Réponds encore à son prénom féminin.

  2. Très intelligent, il a 3 diplômes prestigieux.

  3. Il ne s’en prend qu’à ceux qui le rendent malade et lui rappelle son enfance.

  4. Sous sa carapace, reste un enfant abusé.

  5. Il recueille toutes les petites bêtes blessées et les soignent personnellement.

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Biographie:

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/!\ TW : Abus, Violence, SA, TS /!\


“Tian, lève-toi ! Faut qu’on bouge.”

Ses yeux s’ouvrirent doucement, tirer de la douce torpeur que le sommeil déposait sur son être. Son cœur meurtri et arrêter pour l’éternité, continuait toujours de lui faire si mal. Il ne pouvait cependant pas s’abandonner à la douleur, il n’en avait plus la possibilité. Tian se leva, enfila ses boots de combat et releva son visage, écoutant les battements de cœurs qui l’entouraient et les sirènes des policiers qui venaient les encercler. Un sourire s’installa sur ses lèvres, alors que son corps s’extirpait enfin des bras de Morphé. Il sprinta, défia les lois de la gravité, le vent fouetta son visage mais jamais il ne s’était sentit plus chanceux qu’à ce moment-là. Ce soir, il affrontera une part de son passé, ce soir il pourra tourner une page. Ce soir...


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Le 5 février 1971 naquit une petite frimousse, un petit être qui rejoins une famille. Une famille dans le besoin, une famille dont le père avait perdu son travail et qui plongeait de plus en plus dans l’alcool. Une femme qui s’était convaincue que son enfant serait une jolie petite fille, lui ayant donné comme prénom “YueWen”, et pourtant ce jour-là. Ce tout petit être qui avait vu le jour, n’avait rien d’une petite fille. Dans cette famille, il y avait aussi un petit garçon, et ce sera le seul être chaleureux que la petite fille présumée rencontrera en tant qu’humaine.



YueWen était une petite fille pleine de vie, elle rayonnait, son sourire pouvait presque détenir les rayons du soleil tant il était grand. Pourtant, ce sourire cachait beaucoup d’émotion. Cette petite fille d’apparence heureuse, cachait un lourd secret. Derrière les portes fermées, il y avait beaucoup de chose qui était faite. Les mains baladeuses de son père, touchant l’intérieur de ses cuisses, les nombreux bains qu’il prenait avec elle. Le soir, lorsque toute la maison était plongée dans le silence et le noir complet, les images de ce qu’il venait d’arriver lui revenait en tête et les larmes coulaient contre ses joues. Elle ne comprenait pas pourquoi son père faisait cela... Pourquoi sa mère se contentait de regarder, elle avait ce regard plein de haine et malgré toutes les fois où YueWen avait tendu les mains devant elle pour que sa mère les attrapent. Elle n’avait rien fait. Alors elle avait fini par ne plus réagir, et elle avait commencé à se créer des masques : la joie, la tristesse, la colère.



Au fond d’elle, elle était morte. Une partie d’elle était morte. La seule partie encore restante était celle que son grand-frère avait préservé. Le son de sa voix, son rire et toutes les histoires qu’il lui racontait. Les jeux, la cachette, le nombre de fois où il avait soigné ses plaies et qu’il avait embrassé ses bobos. Le nombre de fois où ils s’étaient mis à rêver de partir loin, d’être indépendant et d’avoir un endroit où ils pourraient vivre sans craindre le lendemain. C’était la seule chose qui l’aidait à se raccrocher à la vie, à ne pas tout laisser tomber. Quand les mains se faisaient trop instantes contre sa peau, elle fermait les yeux et s’imaginer dans ce lieu avec son frère, elle se voyait en sécurité et pleine de vie.



Plus les années passaient et plus les coups se faisaient violent contre son corps, ses côtes n’étaient plus que des débris, son torse n’était qu’un hématome géant. Elle n’était pas loin de l’hémorragie interne à vrai dire. Et surtout, elle avait enfin compris. Elle savait pourquoi ses parents étaient si violent avec elle. Parce que YueWen n’avait jamais existé. Parce que YueWen n’avait jamais été une fille. Il avait une anatomie masculine. Les mains ne s’étaient jamais arrêtées de le toucher, mais plus les années passaient et moins elles étaient gentilles, il ne se souvenait pas quand son père avait franchi le pas pour la première fois. Quand il avait subi son premier viol. Il avait aussi caché à son frère que l’argent que leurs parents rapportaient, étaient l’argent qu’ils avaient obtenu en vendant son corps au plus offrant. YueWen mourrait de plus en plus. Les abus devenaient aussi morale : “Tu sais, tu aurais été une fille rien ne te serais arriver mon amour” ou encore “Les gentilles filles ne laissent pas n’importe qui les toucher”. Avait-il cependant le choix ? Son corps était à bout, à n’importe quel moment il se casserait.



Et puis un jour Bao lui tendit la main, et ils s’enfuirent. Il avait si mal, il était si mal dans sa peau. Il se maudissait d’être un homme et de ne pas être une femme, se maudissait d’avoir accepté qu’on l’utilise comme un objet sexuel. Alors que son frère travailler dehors, il se regardait dans la glace, ses cheveux longs et son corps couverts de coupures infligées par ses parents, certaines pour le dévêtir de tout poil. D’autres dans le but de lui faire mal, d’autres encore dans le but de le changer et de le rendre vraiment femme. YueWen caressa doucement ses bras, et puis il déchirer son regard de son reflet et il s’habillait, allant à l’école pour essayer d’apprendre le plus de chose possible. Il voulait quitter cette putain de vie, tout laisser derrière et se reconstruire à neuf, avec l’aide de son frère.



Pourtant, un jour Bao partit et ne revint jamais. Il l’avait à son tour abandonné et le cœur de YueWen fut détruit. Il resta dans leur maison, des jours durant, se regardant dans cette glace. Les yeux injectés de sang, ses ongles arrachant la peau sur ses bras. Et quand il perdit tout espoir de revoir son frère, il se leva et s’égara dans les rues de la ville qui un jour lui sembla être la ville de sa rédemption. Aujourd’hui, tout cela lui sembla lointain, comme s’il venait de s’éveiller d’un trop long rêve. La réalité l’avait rattrapé. Alors en dehors de la ville, il se laissa tomber au sol, regarda la journée passer sans ressentir la moindre envie de continuer à vivre. Fermant les yeux et espérant que la fraîcheur de la nuit mette fin au calvaire que fut sa vie, il ne réagit donc pas quand il entendit des pas s’approcher de lui.



Seule la nuit fut témoin de la douleur qu’avait été son dernier jour humain. L’endroit où il s’était allongé était à ce moment-là complètement désert, et il était loin de se douter que le monde regorgeait de beaucoup de chose. Ses yeux s’étaient ouverts doucement, alors que des iris rouges s’étaient illuminées, il ne ressentit rien d’autres après la douleur cuisante qu’il avait ressentie lorsque les crocs de ce qu’il apprendra être un vampire s’enfoncèrent dans sa chair sans aucune délicatesse. Et encore une fois, la vie avait décidé de le faire souffrir, car le vampire qui le transforma n’attendit pas que sa transformation finisse et le laissa-là. Dans cet endroit, seul et ne comprenant pas ce qu’il était en train de ressentir. C’est quand il rouvrit les yeux vers ce ciel, qui n’était ternit par aucun nuage qu’il se décida à renaître de force. YueWen était morte cette nuit, et Tian était né. Il eut du mal à apprendre à contrôler sa soif, mais des années à internaliser la moindre émotion et exercer un contrôle de soi lui permit d’y arriver.



Les années s’écoulèrent, la colère et la rancœur prirent place dans la vie de Tian. Il en voulait au monde, il en voulait à ses parents et à son frère. Lui qui lui avait promis de ne jamais le laisser seul, qu’il lui offrirait une meilleure vie, l’avait abandonné. Il était revenu chez ses parents, ceux-ci étaient vieux et avaient été ravagé par l’alcool. Tian avait bien changé, il avait assumé son véritable genre. S’était coupé les cheveux, et avait permis à son âme de renaître sans aucune contrainte. Après des années, il avait fini par rejoindre un groupe anarchiste, cette rage brûlant au fond de son être devait être évacuée, elle n’était pas saine. Alors il avait pris part à beaucoup d’attaque sur ces grand PDG qui se fichaient du sort des autres. Et puis un jour, il l’avait vu.



Alors qu’ils se renseignaient sur un gang, il avait vu son frère. Il était là, en vie. Au fond de lui, Tian aurait voulu que son frère soit mort, parce que comme ça il y aurait eu une chance pour que son abandon ne soit pas volontaire. Mais le voir bien vivant, et voir qu’il était lui aussi un vampire... aux ordres d’un homme qui n’était pas réglo... Il ne put contenir la rage qui revint à la charge en son être. Alors il avait envoyé une missive à Bao, il lui soutira des informations pendant des mois, avant que ce dernier ne demande à voir sa sœur. Après tout, la missive avait fait mention de sa sœur et lui promettait de lui permettre de la voir. Il allait être surpris quand il verrait la vérité qu’il avait toujours nié. Pourtant, Tian était effrayé. Il ne voulait pas avoir raison, parce que ce serait bien trop douloureux.



Le jeune homme était assis au bord d’un toit, regardant ce ciel si vaste et d’un bleu si beau, il avait choisi le prénom Tian parce qu’il voulait être comme ce ciel. Libre. Mais pour se faire, il allait devoir tirer un trait sur son passé en : soit le battant, soit lui pardonnant. La roue commence à nouveau à tourner et le choix approchait à grand pas.

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