Biographie:

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Comme toutes les étoiles curieuses, Shin n’était ni ‘ bonne ‘, ni mauvaise, lorsqu’elle est apparue sur Terre sous la forme d’un enfant de cinq ou six ans. Et comme toutes les étoiles, Shin avait gardé souvenir de sa vie mais le plus marquant fut le long voyage curieux et sans retour jusqu’à la Terre. Shin est d’ailleurs un prénom qu’on lui a attribué lors de son arrivée, puisque lorsqu’on l’avait trouvé, il n’avait ni papiers, ni aucun indices pouvant prouver son identité. Seul et perdu, babillant un langage incompréhensible, les autorités ouvrirent une enquête pour maltraitance, soldée évidemment par un échec. Ils avaient beau avoir fouillé, essayé d’enquêter, personne n’avait été assez suspect pour garder un enfant enfermé quelque part, coupé de toute sociabilisation et d’éducation.
Shin fut remis dans un orphelinat et fut adopté par les Tanaka qui rêvaient tant d’un enfant que même s’il présentait de grosses difficultés de communication, cela n’avait aucune importance. Madame Tanaka était une femme ayant le coeur sur la main, estimant que même un enfant ‘ retardé ‘ était un enfant qui méritait de vivre dans les meilleures conditions possibles.
Ce fut donc ce jour-là que Shin fut baptisé ainsi, rejoignant son tout premier et dernier foyer. Les parents adoptifs commencèrent donc un éveil qui, curieusement, semblait marcher un peu. Mais puisque le garçon devait évoluer dans un endroit spécialisé, il fut inscrit dans un institut spécialisé dans le handicape mental des enfants et jeunes adolescents.

Petit à petit, ils découvrirent aussi que l’enfant avait quelques autres … particularités. Notamment avec la lumière, qu’il pouvait générer ou absorber selon son souhait, provoquer de la chaleur. Si ses parents prirent peur, ils décidèrent d’apprendre au garçon à ne jamais les montrer, les refouler au plus profond de lui-même, ce qui engendra aussi une forme de frustration chez lui.

L’endroit ne fut pas aussi idyllique que prévu puisque Shin fut confié à l’un des médecins d’une patience amoindrie avec les années. Le retard était tel que le garçon subissait parfois des maltraitances plus ou moins sévères, subissant le courroux de son instituteur. Pourtant, Shin semblait évoluer, apprendre vite, se mêler aux autres pensionnaires, bien que restant la plupart du temps seul, isolé. C’était la seule chose à laquelle il s’était accroché, qu’il connaissait, qu’on lui avait appris malgré lui.
Shin grandit donc avec une forme de rancoeur et de colère qui semblaient naturelles pour lui et ses parents n’en virent jamais rien. Seulement que le garçon n’avait plus sa place à l’institut puisque, presque miraculeusement, il avait rattrapé un retard mental considérable. Il semblait presque un adolescent tout à fait capable d’évoluer dans la société sans aucun soucis particulier.

Mais Shin avait toujours la colère et la rancoeur du vieil instituteur, si bien qu’il commença à avoir de mauvaises fréquentations. En touchant un peu à un trop plein d’alcool ou de drogues, sans jamais aller très loin, il n’était pas surprenant de le voir trainer dans les mauvaises rues, se battre, frapper. C’était ce qu’il avait connu, ce qu’il avait appris de son tuteur, c’était à ses yeux la manière de vivre la plus banale. Croisant même le chemin parfois des forces de l’ordre, quelques petits séjours dans leurs locaux.
Jusqu’à tomber au mauvais endroit, dans une réelle incartade de gang. Faisant la rencontre rapide et fortuite du gang d’Eizan Otawara et de ses hommes, il fut marqué par l’un d’entre eux, Bao. Qui lui somma de rentrer, de reprendre une vie plus ‘ tranquille ‘, effrayant réellement pour le coup l’étoile.
Bien que détaché de ses fréquentations d’avant, Mingi garde ce tempérament bancal, pouvant toujours basculé d’un état à un autre.
Néanmoins, il commença des études, certes un peu tard, dans la médecine et souhaitant plus particulièrement se spécialiser dans la kinésithérapie. Shin étant Shin, il ne va pas toujours en cours tous les jours, mais il continue de s’accrocher, pour que ses parents arrêtent surtout de s’inquiéter, l’ayant vu dans ses bons comme dans ses pires moments, trop figés pour savoir agir. Après tout, comment gérer un être qui illumine une pièce comme en plein jour et parfois instable ?
Aujourd’hui, il jongle entre sa vie étudiante et ses pouvoirs qu’il apprend à connaître puisqu’en plus, on lui a toujours dit de les refouler.