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Âge: 27 ans (30 Décembre 1995), à Daegu en Corée du Sud.

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Espèce: Humain à dons (Peut capter les souvenirs des personnes + voir l’aura émotionnelle qui les entourent par des couleurs).

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Profession: Illustrateur et écrivain.

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Orientation et situation: Bisexuel et célibataire.

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Quartier: Higashiyama.

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Association(s): "Mots et Morts", "Cœur à prendre" et "Love & Free".

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++ QC de Nori.

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Liens:

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  • Jun Lee: Frère jumeau. Jun l'a rejeté lorsque Kihyun est venu une première fois dans son studio photo, refusant de croire ce qu'il lui disait.

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Biographie:

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Kihyun aurait dû être un petit garçon comme les autres, grandissant dans une famille aimante, accompagné de son jumeau et tous les quatre auraient filé le parfait bonheur familial. Comme la plupart des familles … Mais son histoire fut tout autre, puisqu’il ne grandit avec eux que pendant deux petites années. Pas assez pour se faire des souvenirs tangibles, et même encore aujourd’hui, Kihyun ne sait toujours pas pourquoi ses parents l’ont abandonné ainsi … Ou peut-être à cause de cette anormalité qu’il avait découvert en grandissant, et qui poussaient chaque famille d’accueil à le renvoyer, en disant que cet enfant était possédé. Il ne le contrôlait pas, après tout … Des images frappaient parfois son esprit, et il revoyait la vie des autres, des souvenirs, de n’importe quels moments. Et parfois, un halo s’allumait autour d’eux, changeant de couleur lorsqu’ils changeaient d’émotions. Il l’avait compris lorsque le rouge de la colère avait cédé au bleu de la tristesse, ou de la peur, d’une des ‘ mères ‘ qu’il n’eut pas le loisir de connaître très longtemps. Quoiqu’il en soit, ce fut la seule raison qu’il trouva logique, pour savoir que sa propre famille n’avait jamais voulu de lui, d’un petit enfant de deux ans. La seule chose qu’il trimballait avec lui, c’était une petite peluche que l’on avait donné avec lui. Depuis, Kihyun ne s’en sépare jamais … C’est un peu le seul lien qu’il lui reste…D’autant plus qu’il n’expliquait pas ce vide qu’il ressentait, que jamais personne n’avait comblé jusqu’à présent

Lorsque Kihyun fut en âge de se débrouiller, il cumula les petits boulots à côté de son parcours d’école classique, et en profita pour effectuer des recherches sur sa famille et trouva sa maison d’origine, en Corée, bien qu’elle fût inhabitée depuis des années. Le voisin ayant remarqué cet étrange gamin aux alentours, lui appris l’existence de Jun, son frère. Sans doute pourquoi il était venu le voir, pensant que Jun était revenu une nouvelle fois ici.
Une lueur d’espoir sembla éclore dans sa poitrine, tandis qu’il comprenait enfin pourquoi il se sentait toujours si … incomplet, pourquoi il avait l’impression de marcher sans son ombre.
Il apprit le nom de ses parents également, ainsi que sa mère, réduisant tout espoir de pouvoir lui poser les questions qui brûlaient ses lèvres.

Kihyun partit à Kyoto à la rencontre de son frère, dans son studio de photo, et fut plutôt heurté à un mur. Jun le prenait pour un métamorphe, un homme capable de changer son apparence pour prendre la sienne … Et malgré toutes ses tentatives, Kihyun ne réussit jamais à le convaincre, voyant à quel point il avait du mal à le croire. S’il n’en montra rien, il en fut profondément blessé, mais pas démotivé pour autant. Il savait qu’il allait devoir approcher son frère doucement, pour obtenir sa confiance, et pourquoi pas son affection. Pour le moment, il était surtout soulagé d’avoir comblé le vide de son cœur.
Depuis ce temps, Kihyun a du mal à trouver sa stabilité dans ses relations, beaucoup trop émotif, par peur d’être abandonné, ou ne pas être assez aimé. Surtout que ses dons le tirent parfois vers le bas, et qu’il n’a pas encore appris à les contrôler, recevant des flash dans n’importes quels moments, ou voyant ces drôles d’ombres autour des autres.
Ce pourquoi il s’est tourné vers les illustrations de livres et autres en tout genre, en plus de s’être découvert une passion pour l’écriture. Bien qu’emmagasinant un petit succès, Kihyun est le genre d’auteur à rester discret et évitant au maximum les bains de foule trop imposants. Au moins, il sait que ses dons ont un sens … Chaque souvenir revécu de ses yeux l’inspire pour ses écrits et permet aux gens de s’identifier, tant ils semblent réels. Et son métier permet au moins d’évacuer ses pensées, et ses visions.

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