top of page
Age: 0/07/2001 - 22 ans.

Espèce: Loup-Garou.


Orientation sexuelle et Situation : Homosexuel et célibataire.

Activité : Vendeur dans un Konbini.

Quartier: Nord de Kyoto.


++ TC d'Oryu.
Organic Cat Food Blog Banner (10).png

Liens:

​​​​​​​​​​​

  • Yukio : ami d’enfance.

Page 2 _ Wolf transparent background PNG cliparts free download.jpg

Facts:

​

  1. Takeo est un fada de cookies.

  2. Durant les deux années dans la rue, il est devenu alcoolique.

  3. ll boit encore aujourd’hui, moins, pour faire taire sa schizophrénie.

  4. Sous sa forme de loup, il à trois couleurs : gris, blanc et marron clair.

  5. Il déteste les choux de Bruxelles.

  6. Lorsqu’il pleut, il y a une très légère odeur de loup mouillé, mélangée à son odeur naturelle s'apparentant au monoÏ.

  7. Vous pouvez souvent le retrouver dans la forêt ou dans un bar à boire lorsqu’il ne travaille pas.

  8. Ça lui arrive de dormir dans la ville car le calme et le vide de sa maison le rend dingue.

​

Biographie:

La belle vie. Takeo arrivait dans la meute Megumi, tenue par l’alpha principal Hato. La meute était équilibrée, en communion avec d’autres lorsqu’il s’agissait de trouver un partenaire. Très conservatrice, les codes et les mœurs japonais étaient mis sur un piédestal. Les croyances envers les dieux japonais étaient maintenues à niveau. En somme, ils vivaient de manière pérenne, les maisons étaient traditionnelles et regroupées en bordure et à moitié dans la forêt. L’arrivée de Takeo avait rempli tout le monde de bonheur après 3 filles pour sa mère, enfin un petit garçon, alpha. Ils savaient déjà par avance avec qui il allait être : la fille de l’alpha principal d’une autre meute. L’éducation se fit d’une certaine manière, parce qu’il était le petit fils légitime du chef, parce qu’on avait prévu un grand avenir pour lui. Une éducation très stricte, très sectaire. Et plus il grandissait, plus tout ça le dérangeait. Le fait de se retrouver avec des moments arrangés, lui et cette jeune fille de son âge, le fait de ne pouvoir voir grand monde en dehors des gens d’ici. Il n’y avait qu’une exception : son ami Yukio qu’il avait rencontré à l’école, de 3 ans son aîné. Il s’était lié d’amitié avec lui, une énorme amitié, à qui il disait absolument tout, les yeux fermés, et avec qui il grandissait. Inséparables ces deux-là, toujours à faire des conneries… Dans le dos de la meute pour le coup. Enfin ça, c’était jusqu’à ce que Yukio ne retourne en Italie. Ce soir-là, il était le seul âgé de 15 ans à être autorisé à sortir à une soirée de gens de 18 ans… Ce fut une expérience assez spécifique… D’une part parce qu’il avait découvert son homosexualité avec un garçon de 17 ans. Quel problème cela allait créer… Un énorme problème. Il avait fait part de son inquiétude par rapport à ça à Yukio, de ce que cela pouvait engendrer. Heureusement que son ami pouvait garder des secrets… Il l’avait accompagné jusqu’au bout, jusqu’à l'aéroport, jusqu’à voir son avion disparaître derrière les nuages. A son retour, il avait continué à voir en secret le jeune homme dont il était tombé éperdument amoureux. Son premier amour… Petit à petit, ses parents avaient arrêté d’organiser les rencontres avec l’autre jeune femme. Takeo n’en savait ni le pourquoi ni le comment. Il a continué sa petite vie en pensant que personne ne savait. Jusqu’au jour de ses 18 ans. Alors qu’il rentrait avec hâte, avec en main son diplôme de lycée, qui allait lui permettre d’aller à l’université dont ses parents lui avaient promis l'inscription et le paiement, il se retrouva devant quelque chose de non attendu… Tous les membres de la meute étaient rassemblés devant l’entrée de leur territoire, avec les affaires de Takeo rassemblées au milieu. Ses parents et ses trois sœurs s’étaient mis en avant avec le chef de clan. Takeo comprit. Ils savaient, ils savaient tout. Les mots de ses parents furent tranchants, lui expliquant que trois en arrière, sa plus vieille sœur l’avait vu au loin avec ce garçon. Les mots et les regards le perçaient un peu plus à chaque seconde qui passait. La séance d’insultes, de reproches, ne se terminait pas l’annonce de son bannissement définitif de la meute, par le chef lui-même, par sa mère qui brûlait sa page de carnet de famille avant de mettre le feu au reste de ses affaires ne lui laissant qu’un sac avait quelques affaires. Un rapide passage à tabac avant qu’ils n’aillent le mettre à des kilomètres loin de leur territoire… Takeo venait juste de tout perdre, pour le simple amour envers un homme qui préféra fuir plutôt que d’aider. Pendant deux longues années, il erra dans les rues et une partie de la forêt, soit à la recherche de nourriture, soit à la recherche d’un boulot. Pendant deux longues années, s’installa une légère folie en son être, une légère schizophrénie. Elle se traduisait par le fait qu’il entendait des bribes de voix de sa famille, auxquelles il répondait avant de se rendre compte que personne n’était là. Pendant deux longues années, son loup développait des crises d’énervement à cause de la solitude qui commençait à le ronger. Plus il en avait, et plus il se refermait sur lui-même. Le manque de nourriture se faisait ressentir, un cycle interminable, intenable. Jusqu’au jour où un homme avait mis une recherche sur la porte de son konbini. “Recherche vendeur en CDI - post à pouvoir maintenant - Logement de fonction en lisière de forêt”. C’était sa chance. Un appartement de fonction, et un travail… De l’argent et un toit. Il y était allé au culot, et cela avait payé… Voilà maintenant deux ans que Takeo s’est sorti de cette merde dans laquelle il était. Il avait vu un médecin, avait des médicaments d’urgence pour ses crises. Pour autant, qu’en était-il aujourd’hui ? Takeo travaillait beaucoup au konbini, faisant généralement les horaires de nuit. Il était très renfermé sur lui-même, la définition même du loup solitaire. La peur d’être jugé pour ce qu’il était, pour ses crises, s’était développé depuis ses 18 ans. Peu souriant, il se contentait d’avoir quelques échanges avec les clients, quelque chose de purement professionnel, tantôt sur des renseignements, tantôt un “bonjour, vous allez bien” avec les habitués du coin, du moins lorsqu’il n’était pas absorbé par la télé, à regarder les émissions d’idols. Au fond ça lui donnait envie. Ces gens qui étaient adorés de tous, le principe de groupe, comme une famille, ils se soutiennent jusqu’au bout, quel que soit les décisions de chacun. C’était tout. Pour autant, il ne faisait que les envier. Ses peurs prennaient tout le temps le dessus. Au point où il avait refusé deux à trois fois des demandes de mannequinat par des hommes qui passaient en hâte et qui travaillaient déjà dedans. Takeo tournait constamment le dos aux propositions, préférant rester dans son coin, à faire l’aller-retour entre chez lui et sa maison de bois à la lisière de la forêt…

bottom of page