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Age: 25 ans ( 3 Avril 1998 ).

Espèce: Wendigo.


Orientation sexuelle et Situation : Inconnues.

Activité : Infirmier.

Quartier: Ouest de Kyoto.

Donneur pour l'orphelina.

++ CC de Jun.
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Liens:

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  • Nao Kat: Ami pour qui il développe des sentiments amoureux ( en construction... ).

  •  Plus à venir...

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Caractère:

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Sanghyun est un homme qui s’est renfermé sur lui-même trainant derrière lui de multiples traumatismes. Il est introverti mais d’une compagnie agréable si on apprend un peu à le connaître. Seulement, il dressera toujours une barrière entre lui et les autres, comme un moyen de protection autant pour lui que pour eux. Lorsque la faim le tiraille, son humeur change et il a tendance à s’isoler complètement dans ce genre de moment jusqu’à ce que le monstre prenne le dessus sur lui.

 

Biographie:

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/!\ TW : Cannibalisme /!\


Sa vie n’a pas été la plus simple du monde, loin de là. Comment un petit garçon pourtant si gentil, simple et incarnant la pureté avait pu dériver à ce point ? Comment une petite chose innocente à pu si vite devenir un monstre ? C’était une question que sa famille s’était toujours posé, du moins lorsqu’il en avait encore une. Ils avaient cru pouvoir le sauver, le sauver lui et peut-être d’autres mais ça n’avait pas été le cas, bien au contraire. Ils l’avaient fait simplement fait courir à sa perte, et à leur propre perte par la même occasion. Laissez-moi vous conter son histoire, au risque de vous laisser voir quelques cauchemars sur le chemin de sa vie.

Tout n’a pas commencé le jour de sa naissance, bien au contraire. Bae Sanghyun n’avait pas été le premier à naître dans cette heureuse petite famille, il y avait d’abord eu son grand frère, Sangyeon. Il était de deux ans son aîné et dès qu’il vu la lumière du jour, leur père savait que cet enfant était promis à un très grand avenir. Déjà à ce moment-là, la famille Bae avait de grands projets pour ce petit garçon âgé d’à peine quelques minutes. Mais qui aurait pu croire à ce moment-là que tout basculerait aussi vite ?


Personne, sans l’ombre d’un doute. Personne n’aurait pu prévoir le cauchemar qu’allait devenir leurs vies tôt ou tard.


Sangyeon grandissait et la famille vivant paisiblement et dans le bonheur le plus complet, décidèrent d’agrandir leur foyer. C’est donc deux ans plus tard que Sanghyun observa à son tour la lumière du jour. C’est à l’aube d’une journée orageuse qu’il poussa son premier cri. Le temps leur annonçait déjà la finalité, il leur criait l’erreur qu’ils avaient fait en mettant au monde cet enfant. Et pourtant, la bouille de ce bébé à peine né n’aspirait aucune crainte. Il était juste le symbole d’un amour pur et sincère, l’arrivée d’un enfant avait toujours été quelque chose d’heureux n’est-ce pas ? Ça l’avait toujours été pour les parents de la famille Bae.

Les enfants grandissaient convenablement, la famille ne manquant jamais de rien. Les deux garçons étaient proches, fusionnels à tel point que Sanghyun avait appris à marcher principalement avec l’aide de son grand frère. Ils n’avaient que deux petites années de différence de quoi leur laisser la chance d’avoir les mêmes centres d’intérêts plus facilement. Tout se passait pour le mieux dans cette petite famille, tout allait si bien. L’arrivée d’un troisième enfant ne tarda pas tant que ça finalement. Sangyeon avait huit ans, Sanghyun en avait quant à lui six lorsque la petite Minjae arriva dans la famille. Les deux frères durent alors changer leurs habitudes, Sangyeon laissa sa chambre à leur petite sœur et emménagea dans celle de son petit frère sous l’œil plus que ravie de ce dernier.


Tout se déroulait pour le mieux, il n’y avait aucune tâche noire sur ce tableau si parfait, aucune. Ou presque.


Si les enfants de la famille Bae avaient mis tant de temps avant de voir le jour c’était à cause des trois fausses couches que la mère de famille avait fait les années avant, se remettant difficilement de ces dernières. De plus, le couple avait toujours eu un mal fou à avoir des enfants et c’était à l’approche de leurs 27ème anniversaire que le premier arriva. Ils s’étaient dit qu’après Sanghyun, aucun autre enfant ne verrait le jour dans cette famille mais bien des années plus tard, Minjae était arrivé. Elle était comme un miracle pour les parents de la famille, et elle ressemblait simplement à une poupée fragile pour celui qui venait de céder sa place de cadet. Minjae était dès lors devenue un joyau qu’ils devraient tous les deux protéger, elle était leur unique petite sœur. Et Sangyeon avait compris lors du retour de leur mère à la maison que cet enfant serait le dernier.


La tâche noire arrivait à grands pas, elle avait d’ailleurs toujours été là seulement, la mère de famille ne pensait pas qu’elle serait arrivée si tôt. Le cancer du père de famille se dégrada subitement, ce fut une affaire de quelques mois avant qu’il ne finisse par lui grignoter les intestins et le fasse ensuite dormir de façon éternelle. Le premier enterrement de la famille Bae se fit moins d’une semaine après ça, dans la douleur la plus totale. Minjae avait alors cinq petites années, de quoi à peine lui laisser le souvenir du premier homme qui l’aura aimé tel le joyau qu’elle est. Sanghyun avait, quant à lui, onze ans. Il se souvenait de son père, cet homme qui avait été lé héro de sa vie durant ces onze années, son exemple d’Homme. Puis il y avait Sangyeon, âgé de douze ans. L’adolescence pointait à peine le bout de son nez qu’on lui donnait déjà des responsabilités d’adultes. Il devait veiller sur son frère et sa sœur, aller les chercher à la garderie de l’école le soir et les faire manger. Parfois il s’occupait même de les coucher et ne travaillait qu’après seulement les cours qu’il avait. Il se devait d’aider leur mère qui devait maintenant subvenir seule aux besoins de la famille.


Sangyeon a toujours pensé que ce serait la fatigue du travail qui emmènerait sa mère. Hélas, il était si loin de la réalité. Mais comment aurait-il pu le prévoir ?

Un an s’écoula ainsi. Une année durant laquelle les revenus de la famille n’étaient pas assez élevé, une année durant laquelle ils ne devaient que se contenter du minimum. Par chance, aucun des enfants n’était du genre à réclamer de l’argent pour aller dehors, aucun n’était du genre à vouloir quelques pièces pour s’acheter des bonbons en rentrant de l’école. Ils étaient des enfants qui tentaient du mieux qu’ils le pouvaient d’aider leur mère avant qu’elle ne sombre, ils faisaient tous leur possible pour lui alléger le cœur et la vie. Seulement, l’argent se faisait de plus en plus manquant à tel point que la mère de famille fut dans l’obligation de prendre un second boulot. Une femme qui travaille en Corée du Sud n’était déjà pas la meilleure chose à voir à l’époque mais alors en cumuler deux ? Autant dire que les parents parlaient beaucoup à l’école sur cette dame, sur la pitié qu’elle inspirait aux gens et son état physique déplorable. Depuis quand n’avait-elle pas pris soin d’elle ? Bien trop longtemps pour qu’elle ose tenter de se souvenir.
Dès l’âge de seize ans, Sangyeon arrêta l’école et fit des petits boulots, autant qu’il le pouvait pour alléger sa mère. Elle n’avait tenue qu’un an avec ses deux travails, elle n’avait pas eu le choix d’en arrêter un avant que le travail ne la tue. Finalement, elle aurait peut-être préféré se tuer à la tâche.

Car la tâche noire était présente sur le tableau, mais l’ombre ne faisait qu’arriver.


Sanghyun, même à quatorze ans, était un enfant bien élevé et adorable. Il était grand déjà pour son jeune âge et déjà on pouvait dire qu’il serait un bon garçon. Il respectait le monde, il vivait avec les valeurs que lui avait inculpé sa mère.
Sanghyun n’avait jamais été un enfant violent. Il n’avait jamais eu beaucoup d’amis mais son petit entourage lui suffisait et puis, même à cet âge-là, il préférait passer du temps avec sa petite sœur, lui apprendre de nouvelles choses. Ou bien apprendre de son grand frère. Il était devenu un exemple pour le jeune adolescent à tel point que Sanghyun voulait lui ressembler. Pourtant, sans le vouloir, Sangyeon était devenu de plus en plus distant avec ses cadets, les laissant de plus en plus livré à eux-mêmes. Maman ne pouvait pas s’occuper d’eux, la maladie la rattrapait maintenant et lui, lui il n’avait simplement pas le temps de jouer avec eux comme avant ou l’argent viendrait à leur manquer bien trop rapidement.


S’il avait su, Sanghyun, il aurait certainement fait quelques caprices pour avoir un peu plus de temps et de bons souvenirs avec sa famille. Mais comment pouvait-il savoir lui aussi ?

Sangyeon venait d’avoir dix-huit ans lorsque tout dérapa. Sanghyun n’avait jamais fait de crise mais Minjae, elle, ce n’était pas la première qu’elle faisait. Elle ne supportait plus qu’on l’interdise de jouer avec leur petite voisine, une de ses amies à l’école d’après ce que Sanghyun avait compris. Mais lui, il avait beau lui expliquer qu’on ne laissait pas une petite fille de dix ans sortir seule, elle ne voulait rien entendre. Elle n’avait qu’une route à traverser après tout. Ou alors, quelqu’un pouvait au moins les emmener dans le parc à quelques rues de la maison, n’est-ce pas ? Après discussion avec son frère et sa mère, il avait été décidé que Sanghyun l’accompagnerait au parc une à deux fois par semaine, et le deal fonctionnait très bien. Ils instaurèrent une routine ainsi, laissant couler quelques mois. Jusqu’au jour où, Minjae et Sanghyun ne rentrèrent pas à la maison.

Sangyeon était rentré ce soir-là, après le travail. Il avait eu un mauvais pressentiment toute la journée, il ne savait pas trop d’où ça sortait mais c’était mauvais, il était clair. Et lorsqu’il rentra et ne trouva que sa mère endormie dans le canapé du petit salon, il sut que quelque chose n’allait pas. Sanghyun avait toujours respecté les horaires qu’on lui indiquait, il savait qu’ils devaient rentrer pour dix-huit heures au plus tard seulement, il était bien plus tard. Et son téléphone ne répondait pas, c’est comme s’il avait été coupé. Sangyeon et sa mère, inquiets, avaient alerté les forces de l’ordre. Un avis de recherche avait été lancé quelques heures plus tard. Mais les jours passaient, et personne n’avaient de nouvelles des deux enfants.


Sanghyun ne savait pas comment ils en étaient arrivés là. Au parc, ils n’avaient rien fait de mal. Sa petite sœur était tombée et une dame qui était présente avait dit qu’elle allait les aider et soigner la petite plaie de la petite fille. Sanghyun l’avait donc porté jusqu’à la demeure de cette femme, seulement, après avoir pansé sa plaie, elle ne laissa pas repartir les deux enfants. Ils furent enfermés dans une chambre d’enfant. Ils étaient séquestrés, n’avaient pas la possibilité de voir la lumière du jour et ne pouvait sortir de la pièce que sous la surveillance et les ordres de la femme. Sanghyun apprit plus tard qu’elle venait de perdre ses enfants, elle avait fini par tomber dans la folie et avait vu en eux une sorte de remplacement. Comment ils se sont échappés ? Il y eu un jour où elle dû s’absenter. Elle avait dit que les courses ne lui prendraient pas plus d’une heure alors Sanghyun en avait profité pour crocheter la serrure de la chambre puis celle de la porte d’entrée. Il s’était entraîné sur les différents jouets qu’ils avaient et sur la porte du placard de la chambre durant le temps où ils ne pouvaient pas sortir. Les deux enfants avaient perdu la notion du temps mais une chose était sûre, ils étaient restés assez longtemps chez cette femme. Le genou de sa petite sœur avait eu le temps de cicatriser.

Depuis lors, Minjae et Sanghyun ne supportait plus les pièces closes ni entendre les clés d’une serrure. Ils n’avaient peut-être pas compris sur le coup mais leur frère et leur mère leur avait longuement expliqué les choses. S’ils en avaient eu les moyens, ils auraient certainement été suivis psychologiquement seulement, les revenus de la famille étaient de pire en pire malgré les efforts de la famille. Mais cela n’allait bientôt plus être un problème, l’ombre était sur le point de toquer à la porte de leur maison.


Un an passa encore, une année fatigante et difficile. Sangyeon avait l’impression de voir sa mère mourir et puis Sanghyun... Il avait changé, il n’était plus l’enfant joyeux et pleins d’entrain ni même le grand frère bienveillant. Il était devenu un adolescent qui s’était renfermé sur lui-même. Même Minjae ne reconnaissait plus son aîné et pourtant, les deux cadets étaient fusionnels. Sangyeon voyait bien que quelque chose dérangeait son frère, mais quoi ?
Sanghyun se sentait de plus en plus bizarre en réalité, il y avait quelque chose qui le dérangeait au quotidien. Il ne parvenait pas à mettre la main dessus, il ignorait ce qui lui arrivait mais il ressentait bien la chose. Il n’osait pas en parler à qui que ce soit, pas même à son aîné qui a pourtant toujours été présent pour lui. Il ne parvenait pas à mettre de mots sur son mal être et puis, il se mettait à faire des cauchemars de plus en plus atroces.


L’ombre toqua finalement, et tous auraient dû comprendre que c’était la fin.

A l’aube de ses dix-huit ans, Sanghyun vécu le pire drame. Tout juste majeur et déjà plus rien n’allait. Sa mère était de plus en plus méconnaissable mais elle tentait malgré tout de tenir la maison et de subvenir aux besoins de ses enfants. Elle ne pouvait plus travailler malheureusement alors tout le monde vivait sur les revenus de l’aîné de la famille. Ce matin-là, Sanghyun s’était préparé pour sa première journée de travail. Il avait trouvé un petit travail de serveur afin qu’il puisse se payer l’université. Evidemment, certaines de ses économies iraient à sa famille mais son frère l’avait encouragé à poursuivre ses études. La médecine lui plaisait alors il fallait qu’il continue, c’était le seul conseil que Sangyeon lui donnait. Et puis, malgré tout, Sanghyun voyait la fierté dans les yeux de sa mère. Elle avait des enfants intelligents et bien élevé, elle avait réussi là où bien des parents avaient échoués.

Sa journée s’était bien passé, Sanghyun avait été content de la journée qu’il avait faite. C’est heureux qu’il eût pris la route de chez lui mais il ne s'attendait pas à ce que la soirée se finisse si mal. Sa mère dormait, comme souvent ces derniers temps et son frère était en train de préparer à manger. Alors, en cette journée importante, Sanghyun et Minjae avaient décidé de se rendre dans la cave sous le sol en béton de leur maison. Ils y allaient souvent, c’était leur jardin secret en quelque sorte. Ils avaient passé énormément de temps à aménager cet endroit et ils n’étaient pas peu fier de ce qu’ils avaient accomplis. Les heures passèrent ainsi jusqu’au moment où les deux enfants entendirent de gros bruits. Il n’y avait pas de fenêtre dans la cave, juste une petite ouverture qui donnait sur l’extérieur mais loin d’être assez grande pour y passer un corps. Seulement, la porte pour rejoindre la maison était bloquée. Sanghyun avait beau hurlé et Minjae avait beau pleuré, ils savaient tous les deux que le tout ne servirait à rien. Ils n’entendaient pas l’extérieur ici alors il lui paraissait évident que l’extérieur ne pouvait pas les entendre non plus.


Et de longs moments passèrent ainsi, bien trop de temps puisque la folie gagna finalement le frère et la sœur. D’abord Minjae qui commença d’abord par se tirer les cheveux et se griffer à longueur de journées sous le regard impuissant de Sanghyun. Il avait beau lui dire d’arrêter, tenter de la prendre dans ses bras, rien n’y faisait. Puis la folie le gagna à son tour, elle avait toujours été là dans le fond. Il avait faim et Minjae aussi, elle avait d’ailleurs commencé à se ronger les ongles, elle attaquait maintenant ses doigts. Et quelques jours plus tard ( simple supposition de la part de Sanghyun ), elle ne bougea plus du tout. Une odeur de cadavre embauma de plus en plus l’air et finalement, Sanghyun perdit la raison.

L’ombre l’avait englouti.


Sanghyun avait dévoré sa sœur, il en avait fait son repas et ce plus d’une fois. Il s’en souvenait, il s’en souvenait que trop bien. On le sorti d’ici quelques temps plus tard, il eut l’obligation d’être suivi et resta hospitalisé deux bonnes semaines, jusqu’à être sûr qu’il était physiquement rétabli. Il ne parla pas de cet épisode à sa psy, du moins pas du fait qu’il avait mangé sa sœur, son joyau le plus précieux. Il avait appris qu’un feu avait démarré dans la cuisine et que la maison entière avait brûlé. Sa mère s’était réveillé que quelques minutes avant de dormir et tout comme son frère, elle avait agonisé. Ils avaient tous les deux brûlés vifs. Sanghyun ne parla pas de sa sœur, jamais. En rentrant après sa sortie d’hôpital, on lui montra le lieu où il allait désormais vivre. Un petit appartement sans aucun effet personnel. C’était le temps de finir ses études, lui-même en avait bien conscience mais il savait aussi que tout allait changer dorénavant.


Il ne faisait qu’un avec l’ombre maintenant.

Sanghyun avait fait des recherches, il avait voulu savoir ce qui pouvait arriver à ceux qui mangeaient des gens, à ceux qui faisaient preuves de cannibalismes. Et il avait espoir que les légendes qu’il avait lues étaient fausses. Seulement, la faim le tiraillait de plus en plus, certainement trop. Et finalement, lors d’une balade nocturne dans l’espoir d’apaiser son ventre et ses intestins, Sanghyun perdit ses moyens et ses esprits. Il croyait s’être évanouis mais en se réveillant penché sur le corps d’un inconnu en pleine nuit et en pleine forêt, il comprit. Il comprit que les légendes étaient vraies et qu’il était devenu l’un d’eux.


Il était terrifié, complètement tétanisé. Il ne se reconnaissait plus et à partir de ce moment-là, ce phénomène se reproduisit, une fois tous les mois voire tous les deux mois selon à quel point il mangeait. En dehors de ces épisodes, Sanghyun était un homme parfaitement normal, parfaitement banal quoi que légèrement asocial et introvertie. Tout le contraire de ce qu’il avait pu être enfant en somme. Et les années passèrent ainsi, jusqu’à ce qu’il termine ses études. Il ne savait pas ce qu’il souhaitait faire mais une chose était certaine, il voulait travailler en hôpital et aider les personnes avant la mort comme on avait aidé son père à partir paisiblement. Il décida de prendre la route pour Kyoto. La vie au Japon avait l’air plus confortable et puis, il voulait prendre un nouveau départ loin de ses cauchemars. Là-bas, les créatures surnaturelles y étaient plus tolérées qu’ici, du moins c’est ce qu’il pensait.


Il emménagea dans une petite maison simple. C’était ce qui était le plus dans ses moyens et puis, il avait été retenu pour être infirmier à l’hôpital de la ville. Il avait de quoi refaire sa vie, loin de tout mais même si Sanghyun n’avait aucun souvenir physique avec lui, il gardait ses traumatismes et sa nature de Wendigo avec lui, de quoi compliquer sa vie ici.


Car l’ombre ne le quitterait plus désormais.

Il avait fini par s’habituer à cette ville avec le temps, à cette nouvelle vie bien que ses crises ne disparussent pas. Il évoluait au sein de l’hôpital ayant d’abord commencé par le service des urgences puis finissant de plus en plus en pédiatrie. Il avait laissé tomber les soins palliatifs bien que cela lui arrivait d’y aller parfois. L’odeur de la mort résidait bien trop dans ce service de quoi le trigger bien trop souvent. Il avait également pu rencontrer Nao, un jeune libraire qu’il avait bousculé dans la rue un jour en rentrant du travail.

Parfois, il est dingue de se dire que de simples rencontres deviennent la naissance de grandes relations. Ce fut le cas avec Nao. Le libraire était tout le contraire de Sanghyun a tel point qu’il était celui qui parlait, qui l’emmenait à droite ou à gauche, qui lui montrait ce que le monde avait a offrir. Jusqu’au jour où Sanghyun fut obligé de lui dévoiler son plus grand secret, celui d’être un monstre mangeur de chair. Ils se sont éloignés jusqu’à se retrouver, jusqu’à ce que Sanghyun commette l’irréparable pour protéger son ami, son seul ami. Le chemin qu’ils avaient choisis d’emprunter n’était pas le plus simple mais cela avait permis de les rapprocher et de rapprocher leurs cœurs, de quoi faire découvrir des choses inconnues pour Sanghyun. L’amitié, c’était déjà quelque chose de bien compliquée si vous vouliez son avis mais alors l’amour... Il n’avait encore aucune idée du terrain sur lequel il s’avançait, son histoire continue simplement de s’écrire.

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