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Age: 25 ans (15 juin 1998).

Espèce: Humain.


Orientation sexuelle et Situation : Pansexuel et Veuf.

Activité : secrétaire de Lim Jae.

Quartier: Centre de Kyoto.


++ QC de Hyunjun.
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Liens:

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Facts:

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  1. Chiyo est 7 ans plus vieille, Fumi de 5 ans.

  2. Kona est un berger blanc suisse de 2 ans. Il est très sérieux à la tâche … Et beaucoup moins une fois sa veste retirée.

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Biographie:
La famille Takeda a toujours été riche. Politiciens, traders, CEO, banquiers … Chaque génération ne fait qu’ajouter au patrimoine familial. Pas question, donc, de faire un petit métier ou d’épouser quelqu’un qui n’est pas promis à un aussi bel avenir. Car même les membres de la famille par alliance se doivent d’ajouter au patrimoine si ils veulent pouvoir en profiter également. Les valeurs de cette famille sont traditionnelles et empreintes de leur héritage japonais : un homme se marie avec une femme et vice-versa, la modestie est de mise, ils vont à l’église tous les dimanches matin, les aînés sont les plus respectés … Et les hommes sont naturellement supérieurs aux femmes.

Takeda Ryoa a suivi la voie qui a été tracée par ses ancêtres : il est devenu avocat, montant les échelons jusqu’à en être à la tête, il a épousé une femme neurochirurgienne, Miyu, avec qui il s’est marié rapidement avant de commencer à avoir des enfants. La petite Chiyo naît rapidement, suivit de Fumi 2 ans plus tard. Malheureusement, la naissance difficile de leur petite dernière força la jeune chirurgienne à mettre fin à sa carrière prématurément. Un coup dur pour son moral, qui mena son mari à prendre une décision radicale : partir vivre à l’étranger. C’est à Milan que la famille décidera de poser ses valises, notamment grâce à l’emploi comme professeure que Miyu trouve dans une prestigieuse université. Tout juste à temps pour tomber enceinte une dernière fois … Et cette fois-ci, ce fut la bonne.

Takeda Yukio est né pour faire le bonheur de ses parents ayant toujours rêvé d’avoir un fils à qui léguer le cabinet d’avocat Takeda. Un petit garçon qui va porter les espoirs et les valeurs de leurs familles, ils en étaient persuadés ! D’un œil extérieur, la famille a l’air uni autour de ce petit garçon : Chiyo et Fumi passent leur temps à s’occuper de lui, pendant que leurs parents lui offrent tout ce qu’il veut. Et ce qu’il veut, il le fait vite savoir : Milan, ville de musique et d’art, l’inspire et il veut jouer de tous les instruments ! C’est au final vers le piano et le violoncelle qu’il finit par s’arrêter. L’éducation des filles ? Tout aussi strict, mais avec moins d’attention pour leurs envies …

Malheureusement, le rêve Takeda fils s’effondre le jour de ses 10 ans : suite à de nombreuses plaintes de la part de l’enfant sur la difficulté de voir les pages, il est emmené chez un ophtalmologue, dont le diagnostic va être sans appel. Yukio est atteint de la maladie de Stargard, ce qui veut dire que sa vision va continuer de se détériorer, une tâche apparaîtra progressivement dans son champ de vision jusqu’à une probable cécité totale. Jamais un Takeda n’a eu de handicap qui n’était pas causé par l’âge, alors comment vont-ils faire ?

Aux 12 ans du jeune homme, la famille retourne auprès du restant du « clan » Takeda afin de trouver du soutien auprès d’eux et, peut-être, chercher un remède à cette maladie incurable. Il est à noter que le soutien est surtout pour les parents plus que pour l’enfant concerné … Celui-ci commence doucement à être ignoré par son père, bien que celui-ci continue de se montrer choyant avec son unique garçon, en public. Sa mère, elle, tombe plus dans la surprotection et le surinvestissement de ses hobbies. Il veut continuer le piano et le violoncelle ? Il n’y a pas de soucis mon chéri. Il veut commencer le chant et la batterie ? C’est la phase rebelle de l’adolescence ça, laissons le faire !

Les sœurs Takeda commencent également à prendre leur propre distance, résultat de la négligence qu’elles ont vécu, et de la pression soudaine que la fin du rêve Takeda fils a mis sur elle : Chiyo est obligée de se choisir une profession encore plus grandiose que celle qu’elle se réservait, pareil pour Fumi … Sauf que celle-ci a toujours eu un rêve bien particulier, qui n’entre pas en corrélation avec les attentes de la famille, et elle décide de se rebeller. Le jour de ses 18 ans, elle annonce quitter la maison pour devenir actrice. Une sainte horreur pour les parents, qui sont désormais une honte pour leur « clan » : non seulement leur fils est handicapé, mais en plus leur fille est une « clown ».

Il va sans dire que lorsque le jeune Yukio commença à proclamer qu’il voulait devenir un idol de K-pop super connu, c’était hors de question d’avoir un autre clown dans la famille. Sans compter que, qui dit K-pop, dit Corée du Sud … Et la famille Takeda est parfois *trop* traditionnelle.

La vie de Yukio n’est pourtant pas si terrible : il a tout ce qu’il veut grâce à sa mère, il a des professeurs de musique exceptionnels, qui lui disent qu’il a un énorme talent. Et puis il y a Takeo. Takeo, c’est le fils des voisins. Une autre famille traditionnelle, japonaise, « bien comme il faut ». Les garçons deviennent des adolescents, faisant autant les 400 coups ensembles, que s’apportant du soutien face à leurs propres difficultés dans la vie. Lorsque le plus vieux commence à découvrir le concept de sexualité, d’attirance pour autrui, il en parle à son ami, il lui parle de sa peur profonde du rejet parce que les filles sont magnifiques … Et les garçons aussi. Et son professeur de batterie est super mignon et beau, et il rougit quand l’étudiant le félicite !

Avec la fin du lycée arrivant à grand pas, une question se pose désormais pour le futur de Yukio : que va-t-on faire de lui ? La question ne se pose pas longtemps, parce que l’adolescent a lui-même la réponse : il va retourner à Milan pour devenir un grand musicien classique, il deviendra un vrai prodige malgré son handicap empirant un peu plus chaque année ! Après tout, ses parents sont fans d’opéras, et puis il a bien bossé sa présentation avec l’aide de ses professeurs de musique … Et Fumi.

Sa sœur a repris contact avec la famille après que celle-ci ait tendu une main de réconciliation (le fait que ça soit tout juste après qu’elle ait joué dans un film à succès est totalement lié), et les enfants Takeda n’ont jamais été si unis. Grâce à elle, en plus des nombreuses soirées de riches à travers le monde auxquels il est baladé, il peut parfois aussi aller à des galas de charité pour des célébrités avec sa sœur ! Il peut même parfois l’accompagner sur les lieux de tournage …

Ainsi, le jour de ses 18 ans, une immense fête fut organisée en son honneur, et pour fêter son départ le lendemain pour Milan. La première partie est très classique et riche, mais les adultes finissent par partir et laisser la place à l’adolescent de pouvoir s’amuser avec ses amis. Il danse pratiquement toute la nuit en compagnie de Takeo, lui promettant maintes et maintes fois que ce n’est pas la fin de leur amitié, qu’ils seront toujours meilleurs amis. Et puis lui reviendra pour les vacances, et son ami pourra venir le voir …

Ça, c’était ce qui était prévu. Parce que Takeo n’eut jamais l’occasion de pouvoir venir le voir, et Yukio ne rentra jamais non plus, après avoir manqué de se déshériter, et ils perdirent petit à petit contact. La raison ? Giergia.

Giergia est une autre violoncelliste de l’opéra de Milan, avec une chevelure de feu qui prend autant de place que sa personnalité. Son sourire éclaire la pièce, et Yukio est complètement fou amoureux d’elle rien qu’en l’entendant dire son prénom. Entre eux, c’est fulgurant, passionné, un véritable coup de foudre. Ils sont tout bonnement incapables de se séparer l’un de l’autre plus d’une seconde sans ressentir de violents effets de manque. Et les Takeda … Ses parents n’approuvent pas. Giergia n’est pas japonaise, elle vient d’une famille pauvre, elle a des tatouages, elle va dans toutes les manifestations possibles pour défendre les droits de tous, elle ne veut pas d’enfants. Et elle emmène leur fils dans ses « misères », disent-ils. Et tout empire le jour où Yukio annonce fièrement sur les réseaux sociaux que lui et Giergia ont décidé de se marier, qu’ils avaient si hâte … Qu’ils l’avaient déjà fait, après 8 mois de relation seulement. Et sur les photos de leur mariage surprise, le jeune homme a les oreilles percées.

Yukio a 19 ans lorsqu’une dispute violente avec ses parents éclate au téléphone, cela dure des heures et des heures. Il pleure, il hurle et il finit par craquer.

« Soyez au moins heureux que ça soit une femme, parce que je suis pansexuel ! Et oui, en plus d’avoir les oreilles percées, votre fils adore aussi prendre par derrière ! »

« Yukio ! » s’écrie sa mère, horrifiée.

« Au diable cette famille de malheur ! »

Après ça, sa vie est plus simple. Il passe le pas et se fait tatouer sur la clavicule une partition, il entre dans un groupe de rock indépendant, il renoue ses vœux avec son épouse chaque années, ils achètent un bel appartement tous les deux grâce à leur carrière lucrative comme musicien pour l’opéra … Tout va bien dans le meilleur des mondes.

Jusqu’à ses 23 ans. Cette année-là, la tâche dans son champ de vision commence à sérieusement le gêner dans sa vie de tous les jours, ce qui n’est pas censé arriver au moins sa trentaine. Par le biais de ses sœurs, il apprend que leur père a été la victime d’un arrêt cardiaque et qu’il est obligé de ralentir énormément sa quantité de travail pour ne pas risquer un autre, auquel il ne survivra pas forcément. Il reprend contact avec ses parents, mais c’est compliqué … Il apprend, au détour d’une conversation, que Takeo a disparu de la circulation soudainement, ses parents disent de lui qu’il est une honte à la famille et qu’il est une terrible influence. Et impossible d’arriver à le recontacter lui-même, de son côté …

Et puis il y a le 20 juillet. Ce foutu 20 juillet, où sa vie bascule à cause d’un homme ivre au volant. Giergia et lui étaient en route pour rentrer chez eux après une représentation à l’opéra, lorsqu’un flash de lumière fut suivi d’un crissement de pneu dont il cauchemarde encore. Le choc est brutal entre les voitures, le petit taxi fait plusieurs tours et s’écrasent dans la vitrine d’un café à cause de l’impact.

« Giergia ? Non ti vedo ! Giergia, mia rosa, per favore ! » supplie-t-il dans la pénombre aveuglante, mais il n’aura jamais de réponse.

Yukio est le seul survivant de l’accident sur cinq : le chauffard, l’enfant de celui-ci, le conducteur du taxi, son épouse et lui. Il plonge dans une profonde dépression, qui n’est pas aidée par l’accélération soudaine de sa maladie suite à un décollement de la rétine, de son côté droit. Il s’en sort juste avec une double fracture à la jambe gauche et des points de suture un peu partout sur le corps. Juste … Comme si sa vie et son cœur n’étaient pas brisés à jamais.

Pendant l’année et demie qui suit, sa mère le rejoint pour le convaincre de revenir auprès d’eux au Japon, afin de guérir de son chagrin dans « son pays » … Son pays est celui de Giergia, celui dans lequel il danse encore et encore avec un verre de vin à la main, là où il vit si heureux de sa musique, d’amour et d’eau fraîche. Il n’a plus aucun pays désormais. Yukio finit par accepter et, dans le mois, il emménage avec sa la famille de Fumi au cœur de Kyoto. Grâce à celle-ci, dans le dos de leurs parents, évidemment, il achète une canne d’aveugle et adopte un chien d’aveugle pour l’aider à pouvoir (sur)vivre dans cette ville inconnue sans avoir à constamment dépendre de quelqu’un. Il trouve également un travail grâce à elle, il est désormais le secrétaire de Lim Jae qui fait tout pour qu’il puisse travailler au mieux avec ses conditions.

Petit à petit, Yukio commence à se reconstruire. Il retrouve des vieilles connaissances, il s’en fait des nouvelles, il trouve lui-même un petit travail occasionnel comme musicien et voix pour des adlibs pour le producteur Dean Yoon Harper … Peut-être que sa vie est morte avec son épouse, mais beaucoup de religion parlent d’une vie après la mort. Alors il peut, peut-être, profiter de cette vie après la mort avant d’enfin rejoindre la femme de sa vie.

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