Biographie:

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Nori est un dragon d’eau, unique enfant de sa famille, toujours choyé, sans doute parfois un peu trop. Afin de cacher leur nature un peu encombrante, mais aussi pour apprendre au jeune Nori à contrôler l’autre partie de lui-même, assez peu discrète si l’on ne fait pas attention. La communion entre ses deux âmes se passaient plutôt bien … Nori apprenait à vivre avec cette animalité étrange et familière. Passer son temps dans les océans était un soulagement, et savoir qu’il protégeait les âmes marines n’en était que plus revigorant … Et c’est d’ailleurs ce qui le sauva. Lorsqu’il remonta à la surface, le jeune Nori -qui avait bien grandi entre temps- se rendit compte qu’une chasse, un combat, avait eu lieu. Et que ses deux parents avaient perdu la vie, sans doute dans l’espoir de pouvoir le sauver. Un véritable déchirement s’opéra en lui, si bien que Nori s’enfonça dans les eaux et les grottes sous-marines pendant de longues années, sous sa forme de dragon. Il en oublia presque son âme humaine, qui assise dans un coin de son esprit, ne voulait pas remonter à la surface.

Il erra des semaines, des mois (des années ?) avant de rencontrer d’autres semblables. Et d’apprendre à revivre sur deux jambes, à côtoyer un monde aussi humain que surnaturel. C’était difficile, au début, car le dragon s’était habitué à prendre le contrôle. Mais Nori devait vivre, indubitablement, et retrouva peu à peu ce goût de vivre. Il commença des études de vétérinaire, qu’il réussit avec brio, et s’installa dans une clinique de Kyoto. Car oui, le dragon avait rejoint la ville où cohabitaient plusieurs espèces. Entouré d’humanoïdes aussi étranges que lui, Nori s’engouffra dans la vie cachée d’un être surnaturel.

Il peut se montrer distant, parfois animal encore, mais dans le fond, n’est pas méchant. Il a entendu parler des rebelles et n’ose pas trop approcher, même si l’envie se fait sentir … Pour avoir touché le fond, il voulait pouvoir sauver ceux qui comme lui, n’avaient pas eu la chance inopinée de garder près d’eux, ceux qu’ils aimaient. Il ne faut toutefois pas trop le titiller, car toutes ces années ont ancré chez lui un comportement parfois dangereux.
Il choisit le quartier de Higashimaya, pour pouvoir parcourir les cours d’eau sans problème. C’est encore là qu’il se sent le mieux.