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Âge: 22 ans

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Date de Naissance: 29 Juillet 1997 à Daegu en Corée du Sud.

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Espèce: Ange.

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Profession: Danseur.

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Quartier: Centre de Kyoto.

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Liens:

  • Jun Lee: Meilleur Ami et Crush depuis l'adolescence.

  • Léo Kwang: Ils se détesste ( jalousie vis à vis de Jun ).

  • Rose Viaen: Soeur Adoptive.

  • Jae Lim: Premier amour de Jun qu'il a menacé.

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Biographie:

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Le 29 juillet de l’année 1997 fut une journée pleine de soleil. Tu t’en souviens ? Non. Suis-je bête. Tu ne peux t’en souvenir. C’était le jour de ta naissance. Le jour de la venue d’un ange. Le jour où toi, Izui Yami, poussas ton premier cri. Tes deux parents t’aimaient déjà bien avant ta naissance. Ils avaient fait des projets, d’innombrables projets pour ton futur. Un avocat de renom, un grand joueur de football, un danseur exceptionnel et tant d’autres. Ils avaient prévu d’acheter une nouvelle maison pour que tu puisses avoir ta propre chambre en grandissant. Ils avaient déjà tout acheté : landau, lit, peluches, veilleuses, couches, biberons et bien d’autres objets farfelus pour l’arrivée d’un nouveau-né. Oui, ils avaient tout prévu de A à Z. Absolument tout pour que tu puisses avoir la meilleure vie. Pour que tu puisses t’épanouir sans aucun problème et que ta vie soit un rêve éveillé. Ils avaient tout prévu sauf ce qui était impensable. Par malheur, alors que tu poussais ton premier cri et que ta mère te faisait ton premier sourire, elle poussa son dernier souffle. Le jour de ta naissance fut celui de sa mort.

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Alors que dans la salle d’accouchement, tout le personnel médical paniquait, ton père était sur la route. Il revenait d’un voyage d’affaires qu’il n’avait pu annuler pour être aux côtés de sa femme lors de l’accouchement. Au moment où l’on te posa dans un petit lit, loin de ta défunte mère, un homme arriva dans la salle. Il venait tout juste d’avoir les pompiers au téléphone. Tu ne peux l’entendre, ou plutôt le comprendre, mais ton père avait fait aussi vite qu’il le pouvait sur la route. Vite, l’adjectif de trop. Il avait eu un grave accident et avait poussé, lui aussi, son dernier souffle en voulant vous rejoindre. Tu n’étais de ce monde que depuis quelques minutes et tu venais de perdre ta famille. Le personnel hospitalier ne savait que faire. Il ne restait que toi. Tes parents n’avaient ni frère ni sœur. Tes grands-parents étaient déjà en maison de retraite, pour ceux étant encore vivants.

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Après une semaine dans le service hospitalier, une jeune femme vint à ta rencontre. Tu ne t’en souviens pas, c’est évident, mais elle était magnifique. Elle parla avec le personnel et signa quelques papiers. Elle prit ensuite tous les effets personnels que ta mère avait amenés pour toi, te posa dans un landau et partit. Tu ne faisais que pleurer. Evidemment, tu avais compris malgré ton très jeune âge. Tu avais compris que tes parents ne viendraient pas te chercher. Que personne de ton sang n’allait venir te chercher. Tu étais seul. Comment pourrais-tu t’en sortir ?

Tu arrivas alors dans un lieu que tu n’aurais jamais connu dans d’autres circonstances. Un orphelinat. Aussi étonnant que cela puisse paraître, il n’avait rien de lugubre, de triste ou de vieux. Les dernières technologies de l’époque étaient présentes, des couleurs vives, un personnel aimable et aimant. Tout le monde était au petit soin pour toi, pour ta personne. Tu étais le seul bébé et tout le monde t’adulait. Tu étais la star des lieux. On ne faisait que de te regarder avec des yeux de merlan fris, avec amour et tendresse. Mais tu continuais de pleurer. Tout ce que tu désirais était l’amour de ta mère et de ton père. Tu ne faisais que manger, dormir et pleurer. Personne n’arrivait à te consoler.

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Un jour, tout ceci changea. Quelques mois après ton arrivée, alors que tu n’avais que cinq mois, un homme et une femme arrivèrent. Ils voulaient adopter un enfant. Le plus jeune possible. Le personnel guida alors ces deux individus vers ton berceau. A ce moment-là, tu te réveillas de ton sommeil. Tu les regardas et ils te regardèrent. Un silence de quelques secondes. Puis tu souris pour la première fois depuis ton arrivée. Tu levas les bras pour que la femme te prenne dans ses bras. Ce qu’elle fit sans aucune hésitation. L’atmosphère changea du tout au tout. Tu ne voulais pas la quitter. Tu étais heureux et cela se voyait. Tout l’orphelinat n’en revenait pas. Personne ne t’avait encore vu dans cet état. Mais ce bonheur ne dura que trop peu de temps. Elle te posa dans ton berceau et partit. Tu pleuras dès l’instant où ton petit fessier toucha le délicat matelas sur lequel tu avais l’habitude de dormir. Tu étais de nouveau seul. Tu pensais avoir trouvé une mère et un père, mais ils étaient partis.

Une demi-heure plus tard, tu les vis revenir à ton chevet. L’homme portait toutes tes affaires et la femme te regardait avec des étoiles dans les yeux. Toutes les étoiles du monde étaient présentes dans ses pupilles. Toutes ces étoiles étaient pour toi. Tu avais enfin trouvé une famille. Une véritable famille. Une famille qui allait t’aimer comme ce que tes parents souhaitaient faire.

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Tu emménageas alors dans un quartier riche de Daegu. Tes nouveaux parents avaient de l’argent, c’était un fait qui ne pouvait être discuté. Et tu avais l’héritage de tes parents. Alors que tu n’avais même pas six mois, tu étais déjà plus riche que la plupart des adultes de classe moyenne. Et l’argent facilitant les choses, après quelques démarches tu devins Luke Viaen. Tes parents voulaient te considérer véritablement comme leur propre enfant, alors ils t’avaient donné un nouveau prénom et leur nom.

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Tu commenças alors à grandir dans cette famille. Ils t’aimaient. Et par-dessus tout, tu les aimais. Tu les considérais comme tes parents biologiques, mais tu gardais toujours une photo de tes vrais parents sur ta table de nuit. Les Viaen avaient tenu à ce que tu le fasses, pour n’oubliez aucune de tes origines. Ils ne t’avaient d’ailleurs jamais menti sur ton adoption. D’un autre côté, comment le pouvaient-ils ? Ils ne te ressemblaient en rien. Ils venaient d’Europe et n’avaient aucune origine coréenne ou encore asiatique. Ta mère, Elisabeth Viaen, était une femme magnifique aux cheveux d’or et aux prunelles noisette. Ton père, Armand Viaen, avaient des yeux émeraude faisant tomber toutes les femmes et des cheveux de jais. Mais pour lui, il n’y avait qu’une femme qui avait de l’importance et de la valeur : ta mère.

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A l’âge de 3 ans, un événement vint augmenter d’autant plus votre bonheur. Elisabeth et Armand adoptèrent une fille. Ils la baptisèrent Rose. Elle ne te ressemblait en rien. Une chevelure d’ange, des yeux bleus presque transparents et des lèvres déjà pulpeuses. Mais dès l’instant où tu vis son visage, tu la considéras comme ta sœur. Les choses fonctionnaient ainsi chez les Viaen. Personne n’avait les mêmes gênes mais tous se considéraient de la même famille, avec le même sang. Deux ans plus tard arriva un nouveau bébé, une fille à nouveau. Elle, contrairement à Rose, te ressemblait. Elle était coréenne également. Ils la nommèrent Laurène. Un prénom qui n’avait rien à voir avec ses origines, comme pour toi d’ailleurs. Un an après l’arrivée de Laurène, tu obtins un frère, qui sera le dernier enfant de la famille Viaen. Théo fut son nom.

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Vous étiez maintenant six dans cette immense demeure. Et vous étiez tous complices. Chacun était indispensable aux autres. Certains s’amusaient à vous jugez dans la rue ou encore à l’école. Mettant en avant le fait que vous étiez tous différents. Mais la différence n’est-elle pas une force ? Ce fut ce que tes parents t’apprirent au fur et à mesure des années. Tu n’avais pas une famille conventionnelle, où était le problème ? Tant que tu étais heureux. Tant que tu ne pleurais plus comme tu le faisais avant de rencontrer les Viaen. Cependant, il y avait quelque chose que tu ne parvenais pas à comprendre. Pourquoi tout était parfait ? Pourquoi cette osmose incroyable au sein d’une famille tellement spéciale ? Tu posas alors la question à tes parents, devant tes cadets. Car tu étais ce genre d’enfant. Le genre qui n’hésitait pas à poser des questions pour avoir les réponses dont il avait besoin. Le genre qui n’hésitait pas à entamer les sujets sensibles, quitte à mettre plusieurs personnes mal à l’aise. Tu étais insouciant. Un enfant un peu trop curieux. Tes parents t’expliquèrent alors que tous les enfants de cette maison avaient été sélectionnés de la même manière. Qu’il devait y avoir cette lumière dans le regard, cet amour qui ne pouvait être laissé à l’abandon. Toi, Rose, Laurène et Théo étaient les mêmes à l’adoption. En quête d’un amour parental qui ne pouvait être trouvé. Chacun de vous avez perdu ses parents biologiques, mais aucun ne s’amuserait à dire qu’Elisabeth et Armand ne sont pas ses véritables parents. Tu considérais ta famille comme étant parfaite, et tu la considères toujours de cette manière.

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Un soir d’été, peu après ton neuvième anniversaire, une fête fut organisée à Daegu. Le 7 juillet 2006 pour être précis. Ta famille s’y rendit avec plaisir. Du moins, il ne fallait pas voir à paraître pour n’importe qui. Chacun s’était vêtu de l’une de ses plus belles tenues. Vous n’étiez qu’enfant et pourtant vos vêtements valaient déjà plusieurs centaines d’euros. Mais cela ne vous choquait pas. Vous ne vous rendiez compte d’absolument rien. Tout ce qui importait était de pouvoir jouer comme vous le vouliez. Arrivés sur les lieux, chacun partit rejoindre ses amis en s’embrassant sur la joue avant de se séparer. Cette action, jugée bizarre par énormément de personnes, était devenue une tradition chez les Viaen. Même s’ils ne se quittaient que pour quelques minutes, ils devaient s’embrasser. Le passé de chaque enfant prouvait que l’imprévisible pouvait toujours arriver, et personne ne pouvait disparaître sans avoir donné et reçu une dose d’amour.

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Cependant, tes amis n’étaient pas venus. Cette fête se trouvait loin de ton école et durant les vacances scolaires qui plus est. Tes parents surveillaient tes cadets car ils étaient encore jeunes, mais toi tu n’avais presque plus besoin de surveillance. Du moins, tu croyais que tes parents ne te surveillaient plus. Tu regardas alors autour de toi. Tu ne voulais pas rester tout seul ou être le grand frère qui vient embêter ses petites sœurs ou son petit frère. Tu vis alors un enfant, de ton âge environ, assis à une table. Il y avait des adultes avec lui. Mais surtout, il donnait l’impression de s’ennuyer. Toi aussi tu t’ennuyais, et tu voulais changer cela. Tu te dirigeas dans sa direction et alors que les adultes parlaient, tu te présentas à lui. Tu n’avais jamais été un garçon timide. Lorsque tu voulais quelque chose, tu faisais en sorte de l’obtenir. Tes parents t’avaient toujours appris à fonctionner de la sorte. Tu restais souriant, aimable et avec une gaieté hors du commun.

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Il finit par se présenter. Jun. Il n’était pas comme toi. Il paraissait bien plus réservé, bien moins à l’aise dans sa peau. Mais pourtant, tu l’appréciais déjà. Après tout, à ton âge il n’était pas très compliqué de se faire de nouveaux amis. Au moment où tu allais lui proposer de venir avec toi, Rose arriva. Elle t’agrippa le bras pour t’emmener jouer avec elle et ses amis pour faire un chat. Sans hésiter ou demander la permission, tu attrapas également Jun pour qu’il te suive. Ce fut ainsi que votre amitié commença. Un jeu de chat. Un jeu qui, d’une certaine manière, continua pendant longtemps sans que l’un de vous ne s’en aperçoive.

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Depuis ce jour, depuis ce 7 juillet, vous ne vous êtes plus quittés. Vous passiez autant de temps ensemble que vous le pouviez. Il était devenu ton meilleur ami et l’une des personnes à qui tu faisais le plus confiance. Vos parents sont vite devenus amis, malgré les apparences qui pouvaient faire penser le contraire. Chaque famille faisait confiance à l’autre. Il n’y avait aucun problème à ce que tu dormes chez Jun ou que lui dorme chez toi. Tout le monde l’appréciait dans ta demeure. Rose l’adorait même. Elle te disait souvent qu’elle aurait aimé avoir un ami comme le tien.

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Alors que tu n’avais que 13 ans, Jun te confia son plus grand secret. Ses suspicions, ses doutes quant à sa sexualité. Et tu l’aidas. Tu l’aidas à ne pas paniquer, tu fis tout ce qui était en ton pouvoir pour qu’il se sente à l’aise à tes côtés. Tu voulais être le meilleur ami qui soit. Tu voulais être parfait. Tu n’avais que ce but en tête. Mais ton caractère le permettait-il réellement ? Bien entendu. A cet âge, tu commenças à changer sans que personne ne s’en rende compte.

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Mais pourquoi as-tu donc réussi à le conseiller si bien ? A être à ses côtés ? A ne le jugeait aucunement ? Je crois que tu connais déjà la réponse à cette question. L’amour n’était-il pas la racine de toute chose en ce monde ? Tu as toujours aimé d’une manière passionnelle. Tu as toujours été aimé d’une manière incommensurable. Comment ne t’en étais-tu pas rendu compte ? Lorsque Jun t’annonça son secret, un poids sur ton cœur se retira. Tu avais finalement peut-être ta chance. Voilà ta première pensée. Tu te mis au premier plan alors que ton meilleur ami ne voulait que ton aide.

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Après cette annonce, tu changeas une nouvelle fois. Tu continuas d’aimer ta famille, de rire, de sourire, d’être heureux. Finalement, extérieurement tu étais le même. Intérieurement, tu te savais être différent. Ton évolution avait pris une tournure inattendue. Tu suivais les préceptes que tes parents t’avaient inculqué, mais d’une manière différente. Tu voulais toujours tout savoir, ta curiosité ne faisait que grandir de jour en jour sur tous les sujets. A ton école, tu écoutais tous les commérages, et tu commençais même à en lancer. De fil en aiguille, tu finis par connaître la plupart des secrets de tes proches. Et tu appris que quelqu’un pouvait éprouver pour Jun ce que tu ressentais déjà. Mais il n’avait aucune chance. Tu étais là depuis bien plus longtemps. Tu avais déjà l’avantage. Tu continuais de jouer au chat et à la souris avec Jun sans qu’il ne s’en rende compte. Tu étais le chat. Et il a toujours été la souris.

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Finalement, le pire arriva. Ils se mirent ensemble. Tu le savais. Tu l’avais même su avant que Jun t’en parle. Il te disait tout mais tu aimais avoir une longueur d’avance. Tu aimais contrôler ta vie. Et tu aimais contrôler ceux que tu aimais sans qu’ils ne s’en rendent compte. Jun avait l’air heureux. Tu étais content pour lui. Du moins, tu laissais paraître cette émotion. Au final, tu ne faisais que bouillir de jalousie. Tu enviais son petit ami. Tu voulais être à sa place. Tu voulais embrasser ton meilleur ami, le prendre dans tes bras. Tu te voyais même faire ta première fois avec lui. Mais lui ne voyait rien. Il ne te voyait pas. Il fallait que tu agisses. Ta jalousie ne faisait que grandir. Elle allait te consumer, te changer. Et finalement, c’est ce qui arriva.

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Tu fis tout ce qui était en ton pouvoir pour avoir le plus d’informations sur le petit ami de Jun. Sa famille, son passé, ses vices, ses talents, ses résultats, ses envies, ses objectifs. Tu savais tout de lui. Absolument tout. Un jour, tu cédas. Tu laissas ta jalousie te consumer et tu portes ce fardeau depuis. Tu avais quinze et tu as envoyé une lettre. Une lettre menaçant de révéler tous les secrets de sa famille. Tu ne signas pas. Il ne sut jamais que c’était toi. Et tu gagnas finalement le prix que tu désirais, que tu convoitais. Il abandonna Jun. Il te le laissa. A toi seul. Tu avais été clair. Il devait le quitter d’une manière affreuse, qui ne laisserait pas de place à une seconde chance. Et il avait merveilleusement fait son travail. Mais voilà, tu n’avais pas anticipé la suite des événements. Tu retrouvas un Jun brisé par son ancien compagnon. Triste, morose. Il n’était presque plus le même. Mais tu ne l’étais plus non plus. Tu devais être là. Tu te devais d’être présent pour rattraper ton erreur. Ta grosse erreur. Tu demandes à tes parents s’il peut venir habiter chez toi. Il n’a plus personne après tout. C’était ce que tu désirais, ce que tu attendais. Mais tu n’étais pas heureux de ça. Tu voulais le voir heureux mais ta jalousie ne t’a laissé aucune limite.

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Deux ans s’écoulent. Deux ans où tu vois chez toi l’être que tu aimes. Tu te trouves quelques petites amies à côté, mais rien ne vient remplacer tes sentiments. Tu espères voir un signe. Mais ce signe ne vient jamais. Tu attends. Tu patientes. Tu lui laisses tout le temps qu’il faut. Mais rien n’y fait. Tu restes son meilleur ami. Personne n’est au courant pour tes sentiments. Personne mise à part ta famille. Elle t’a accepté tel que tu es. Elle l’a toujours fait. Finalement, Jun part pour Séoul et te laisse seul.

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Pendant un certain temps, vous ne vous êtes plus donnés de nouvelles. Il était trop occupé dans ses études et tu étais trop occupé à l’oublier. Cette tâche s’avéra impossible durant un certain temps. Tu ne faisais que penser à lui. Et tu comblais son absence. Tu allais dans des bars, tu buvais et tu te laissais aller au plaisir charnel. Homme comme femme, cela ne faisait aucune différence à tes yeux. Ils n’étaient pas celui que tu désirais. Tu ne savais pas quoi faire de ta vie. Alors quand ton lycée se termina, tu partis pour Tokyo. Cette ville te faisait rêver depuis un certain temps déjà. Ta famille t’encouragea et tu rentrais tous les deux mois.

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Tu te dirigeas alors vers une école de danse. Le rêve de ta première mère mais aussi celui de ta deuxième. Cette école s’avère être corrompue. Et tu apprécies ça plus que tu ne le devrais. Tu restes excellent mais tu n’hésites pas à utiliser tes autres talents pour te propulser sur le devant de la scène. Tu menaces, tu manipules, tu donnes ton corps si nécessaire. Tu ne te mets plus de limite. A quoi bon ? Tu gardes pour autant ce petit sourire angélique, cette bouille toute mignonne et ce petit côté espiègle qui te qualifie tant. Dans ton école, tu es connu pour avoir une langue de vipère, un ton hautain et une langue délicieuse. Certains te critiquent, mais tu n’y fais pas attention. Cette personne que tu es devenue est faite pour rester au Japon. Ta famille ne te connait pas ainsi et tu fais en sorte qu’elle ne se doute de rien.

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Tu obtiens ton diplôme au mois de décembre. Les plus corrompus de l’école l’obtenaient toujours en avance. Tu l’avais compris dès ton entrée. Tu décides donc de rentrer chez toi, en Corée. Tu y retrouves tes parents, Laurène et Théo. Rose étant venant tout juste d’entrer dans une grande faculté américaine. Tu es toujours en contact avec Jun, et tu lui caches bien évidemment ce que tu es devenu. Tu le caches à tout le monde et personne n’arrive à te percer.

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Quand Jun arrive chez toi en janvier. Tu es heureux. Tu es passé à autre chose, du moins tu te forces à l’être. Mais le fait qu’il souhaite prendre de la distance avec son nouveau petit ami te revit plus que cela ne devrait. Vous recréez cette complicité qui t’avait tant manqué finalement. Tu réalises ce que tu as fait, ce que tu es devenu et tu regrettes. Du moins, tu regrettes comment les choses se sont passées, mais pas qui tu es devenu. Tu n’as plus à craindre le futur. Tu n’as plus à craindre de ne plus avoir d’amour. Tu l’as remplacé par le plaisir, la manipulation. Tu ne peux aimer que ta famille, car seuls ses membres te seront fidèles à jamais.

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Au départ de Jun, tu ne sais plus quoi faire. Tu as ton diplôme mais il ne te sert à rien ici. Alors tu décides de rejoindre Rose. Elle te manque tellement. Tu arrives à sa fac un soir, lui faisant une surprise. Te voici en Amérique. Te voici à Washington. Et tu reprends tes mauvaises habitudes. Tu fais usage de faux semblant pour obtenir ce que tu veux. Tu arrives, en séduisant le chorégraphe principal, à faire partie de l’une des plus grandes compagnies de danse de l’Etat. Cependant, tout s’envenime et tu te retrouves avec Rose à Kyoto, au Japon. Au même endroit que Jun, avec tes vieilles habitudes que ta sœur a percé à jour.

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Départ:

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Après des années d'amitiés, Jun a finalement compris qui était réellement Luke, mais il était déjà bien trop tard, il lui avait déjà gâché la vie à cause de sa jalousie et sa possessivité. Luke était mort il y a longtemps pour laisser place à un ange, un ange qui ne voulait pas le bien de Jun comme Luke l'avait voulu enfant. Alors, après tant de secrets, il lui a finalement dit qu'il était à l'origine de tous ses échecs amoureux, qu'il était celui qui avait fait chanter Jae et qui avait poussé complètement Léo dans le vide l'année passée. Après tous ces aveux, Jun lui simplement dit qu'il le détestait mais l'ange savait que ce n'était pas l'entière vérité dans le fond. Le plus vieux lui demanda de ne plus jamais le contacter et de sortir définitivement de sa vie ce que Luke fit donc, partant à la découverte du monde comme il en avait toujours rêvé, accompagné de sa soeur...

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