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Age: 55 ans (21 d’apparence), 23 mars 1968.

Espèce: Vampire.


Orientation sexuelle et Situation : Bisexuel et célibataire.

Activité : assassin pour Eizan et barman.

Quartier: Arashiyama.

Association : Cœurs à prendre.


++ TC de Hyunjun.
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Liens:

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  • Tian : frère.

  • Oryu : protégé à la demande d’Eizan.

  • Eizan : patron, mentor et vampire l’ayant transformé.

  • Valeera : Protégée à la demande d’Eizan, collègue et meilleure amie.

  • Soeurs De Castelbury : amies de longue date.

  • Harbor : ancien rival assassin, connaissance.

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Facts:

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  1. Bao a 2 chiens,3 chats, un lézard et 2 lapins.

  2. À cause de son « métier », il a parfois du mal à se contrôler face à trop de sang.

  3. Il a appris à lire correctement, mais il est très lent.

  4. Il enseignait le taekwendo à des enfants défavorisés, mais à arrêté suite à une pétition des parents, qui ne voulaient pas d’un vampire comme professeur.

  5. Il a une très mauvaise mémoire des visages. Son plus grand regret est d’avoir été trop faible pour protéger YueWen.

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Biographie:

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/!\ Mention d'abus/violence sur mineur /!\

« Qui êtes-vous ? Où est Eizan ? » s’énervent l’homme, son odeur d’alcool faisant froncer le nez de son interlocuteur. Celui-ci, vêtu d’un costume trois-pièce, s’incline poliment.
« Monsieur Otawara ne peut être présent ce soir, une urgence s’étant présentée au dernier moment. »
« Et il a donc envoyé un gamin pour faire affaire avec moi ? Quel connard. »
L’homme lui crache sur les pieds, les yeux noirs glissant pour venir se poser sur les chaussures de cuir n’ayant rien demandé. Il soupire, n’écoutant pas le flot de vociférations de l’associé de son patron. Mais alors que l’homme s’apprête à le gifler pour oser ne pas réagir, il réagit en une fraction de seconde : sa main pâle attrape le poignet de l’inconsidéré, la couleur noir de son iris remplacée par un rouge vif. Il tourne la tête doucement, laissant son pouvoir hypnotisant influencer l’homme.
« Comme je disais donc, monsieur Otawara ne peut être présent. Mon nom est Huang Bao, et j’ai été envoyé pour … Discuter avec vous. »

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Huang Bao est né en 1968, deux ans seulement après le début de la révolution culturelle qui plonge la Chine dans une situation précaire, forçant presque une guerre civile entre les partisans de Mao et ceux accusés de prendre la voie du capitalisme. La famille Huang n’est pas riche, pas même aisée, mais elle se débrouille pour (sur)vivre dans Beijing grâce au métier de son père. Mais entre le contexte socio-politique, la peur qui règne parmi les citoyens, les deux jeunes parents sont soumis à une grande pression … Qu’ils déchargent sur leur enfant. Les coups pleuvent quotidiennement, personne dans le quartier malfamé ne s’indignant d’entendre des pleurs d’un enfant blessé, affamé, terrorisé. Un de plus, un de mois, qu’est-ce cela change pour eux ? Et tout cela empire lorsque le père perd son emploi, incapable d’en retrouver un sans réelle éducation et avec l’économie actuelle.

Mais 3 ans plus tard, la vie du bambin change complètement : sa mère est de nouveau enceinte, et elle est persuadée qu’il s’agit d’une petite fille. Bao est aux anges : désormais il ne sera plus seul, il y aura quelqu’un avec qui il pourra jouer, s’amuser, quelqu’un qui l’aidera à soigner les blessures dans son dos et à qui il pourra montrer les meilleures cachettes pour éviter ses parents quand le liquide brûlant s’empare d’eux.

YueWen naît et elle est tout ce dont il pouvait imaginer : sa petite sœur adorée, préférée, et le petit Bao l’aime plus qu’il n’y a d’étoiles dans le ciel ! Grandissant ensemble dans un environnement instable, ils jouent, ils s’amusent, ils vont à l’école, ils se cachent, ils préparent à manger l’un pour l’autre, ils soufflent sur les bleus des autres. Lorsque les cris des adultes résonnent dans le petit appartement, ils se serrent l’un contre l’autre dans le fond de l’armoire et murmurent des chansons qui les font sourire. Il est tellement heureux d’avoir une petite sœur si parfaite, qui le comprend parfaitement. Il sait que leurs parents ne sont pas aussi méchants avec lui qu’avec elle, mais les autres enfants du quartier lui disent que c’est sûrement parce qu’elle est une fille. Et une fille, c’est moins aimé !

Ce que Bao ne sait pas, ce qu’il ne réalise pas et ne réalisera pas avant tard dans sa vie, c’est que ses parents sont complètement fous et qu’ils sont encore plus maltraitants avec YueWen qu’avec lui. Pourquoi ? Parce que YueWen n’est pas née avec le sexe qu’ils souhaitaient, qu’ils le forcent à vivre comme une petite fille alors même qu’il s’agit en réalité d’un garçon. Bao a vu ce qui se trouve entre les jambes de sa petite sœur, mais il oubliera. Un mécanisme de défense psychologique bien connu est le refoulement, tous ces souvenirs qui ne peuvent être supportés par quelqu’un et qui sont donc refoulés, cadenassés bien au fond de l’inconscient. Si il s’en était souvenu, il aurait certainement fait quelque chose pour aider son frère … Mais il ne s’en souvient pas. Il a tout bonnement oublié qu’il a un frère et non pas une sœur.
Bao et YueWen grandissent donc dans une famille pauvre et abusive. L’enfant devient un jeune adolescent passant de petits boulots en petits boulots afin de pouvoir subvenir aux besoins de sa famille. Il sait ne pas être assez intelligent pour pouvoir faire mieux qu’un ouvrier lambda, mais il espère que si il gagne assez d’argent, ça sera différent pour YueWen. Après tout, les filles sont plus intelligentes que les garçons, alors si il travaille pour toute la famille, elle aura tout son temps pour aller à l’école. Même si elle est assez jolie pour être impératrice, il faut aussi être intelligente pour pouvoir aider son mari. C’est ce que les adultes lui répètent sans cesse.

À la maison, la maltraitance continue, ne semble jamais cesser, et le frère et la « sœur » commencent à échafauder un plan : cela fait un moment qu’une partie de l’argent gagné par Bao est cachée sous un parquet cassé depuis leur plus tendre enfance. De l’argent pour eux fuir, pour commencer une vie ailleurs. Il ne cesse de répéter à YueWen qu’ils partiront pour Hangzou, où il trouvera du travail rapidement pour qu’elle fasse tout ce qu’elle rêve de faire de sa vie.

Mais ce serait trop facile si cela se termine par une histoire heureuse : alors qu’il essaie de gagner autant d’argent que possible pour emmener YueWen aussi loin que possible, Bao commence à prendre les mauvais boulots, à fréquenter les mauvaises personnes … Qu’il finit par énerver. Et ceux-ci ne laisseront pas passer l’affront de se faire insulter par un pauvre mec au bord de l’illettrisme. Les hommes de main sont bien plus malins que Bao, et ils savent comment le faire craquer sans avoir à réellement se fouler : profitant d’une autre revanche se finissant par un véritable massacre, ils font croire au jeune homme de 21 que sa très chère sœur est morte à cause de lui. Ils lui racontent toutes les choses qu’ils lui auraient fait, comment elle aurait crié après lui parce que tout est de sa faute à lui.
Quand ils s’approchent pour le battre, Bao se laisse faire, les yeux rivés sur le corps si maltraité qu’il ne peut en connaître l’identité que par la parole des hommes l’ayant mis dans un tel état. De l’autre côté de la ville, alors que la volonté de vivre du jeune homme se meurt au même rythme que son corps, YueWen attend le retour de son frère. Un frère qui ne reviendra jamais.

Bao est laissé pour mort dans la ruelle malfamée, attendant que son âme se sépare de sa cage charnelle pour pouvoir être réincarner vers une vie qu’il espère plus douce. Mais ce n’est pas la mort qui l’accueille, mais une proposition : en échange de sa servitude et sa loyauté éternelle, une voix grave lui propose d’obtenir tous les pouvoirs pour pouvoir se venger, venger sa sœur.

« Je les ferai tous souffrir. » dit-il au travers de son dernier souffle d’humain.

Eizan est un homme blessé par l’humanité, mais auprès de qui Bao trouve la force et la puissance de venger ceux et celles qui avaient eu l’audace de lui faire du mal, de faire du mal à sa sœur. Rapidement et selon sa promesse, il développe une loyauté sans faille pour son mentor, acceptant et exécutant toutes les tâches qui lui étaient données. Bao fut présent pour Eizan lorsque celui-ci perdit son propre mentor, lorsqu’il se posa enfin à Kyoto, lorsqu’il monta les échelons d’un gang pour en devenir un redoutable dirigeant. Par ce biais, il fit la rencontre des sœurs De Castelburry, plus précisément de Valeera, avec qui il développe une relation d’amitié profonde. Une sorte de nouvelle petite sœur, qui ne pourra jamais remplacer l’ancienne, mais qui l’aide à soigner ses plaies et combattre ses démons.

Aujourd’hui, Huang Bao est loin du petit garçon qui s’était rendu au temple, remerciant des divinités pour l’arrivée de YueWen. En tant qu’assassin et bras droit d’Eizan, il fut forcé de devenir froid, distant, cynique. Une carapace minutieuse construite, mais dont son humanité ne peut s’empêcher de s’échapper lorsqu’il adopte un énième animal pour remplir sa maison trop vide, lorsqu’il sauve une jeune femme d’un pervers ayant glissé de la drogue dans son verre, lorsqu’il parle avec douceur de sa sœur adorée et injustement retirée.

Et ça, un homme, chef d’un petit groupe de jeunes anarchistes, l’a bien remarqué. Bao a rapidement attiré son attention, et il compte bien profiter de l’amour profond pour sa sœur afin d’obtenir tout ce qu’il veut du terrifiant bras droit d’Eizan Otawara. Après tout, Bao doit bien ça à la « sœur » qu’il a lâchement abandonné un soir d’été 1989.

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